Conclusion
De nos jours, les technologies de la voiture autonome sont prêtes mais possèdent des limites qui, d'après Volvo, seront dépassées d'ici 2020. Les ingénieurs automobiles mettent aussi au point un système de connexion entre les voitures autonomes permettant la fusion de leurs données. Autrement dit, lorsqu'une voiture percevra un événement, elle transmettra l'information aux autres ; c'est la cohabitation. Cependant, il existe également des cas que la voiture autonome d'aujourd'hui (niveau 4 maximum) ne pourra pas anticiper. C'est pourquoi des évolutions sont à faire sur les infrastructures routières avant que la loi n'autorise sa circulation. Des voies spécifiques pourraient être aménagées, mais cela demanderait un important investissement financier.
La voiture autonome possède des technologies qui lui permettent d'avoir une réaction et une perception bien plus évoluée que celle de l'homme. En ce qui concerne le cinquième niveau d'autonomie, nous pouvons penser que lorsque la loi autorisera la circulation de véhicules autonomes, cela accélérera le développement de ces technologies jusqu'à l'apparition d'une voiture sans risque.
Ainsi les véhicules autonomes ne bouleverseront pas les mentalités, mais ils s'inscrivent dans leur évolution naturelle qui tend vers moins de risques à tous les niveaux.
Comme les métros sans pilote, ou les tramways sans chauffeur, les voitures autonomes pourraient ne plus rester privées mais devenir publiques sur un même réseau. Notre société sera t-elle prête à accepter cela ?